Le psychanalyste m'avait dit que pour me calmer, je devais méditer, me concentrer et m'imaginer comme une goutte de pluie. J'ai dû le prendre trop au sérieux.
[Pluie d'hommes qui s'abat sur la ville (1953) de Magritte]
Soudain, je me suis retrouvé à tomber, de plus en plus vite.
Au début, j'ai ressenti un sentiment de panique. La ville était un lieu sans forme qui prenait progressivement des contours de plus en plus définis. L'émerveillement avait remplacé la panique.
Puis j'ai réalisé que j'avais beaucoup de gouttes autour de moi, toutes comme moi. Ma solitude et mon sentiment d'abandon ont soudainement disparu.
Maintenant que la terre se rapproche de plus en plus, je ne veux rien d'autre que de m'évaporer avant de m'écraser.
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